(5 mai 2005)
Je suis dans un hôpital. J’ai pris la décision d’accompagner mon ami Maurice pour sa chirurgie. L’hôpital s’appelle Hôtel Dieu. En fait c’est le Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke. Pour cette chirurgie Maurice n’a pas fait d’examens. Le médecin a seulement posé plusieurs questions sur sa santé.
Le système de santé du Québec est public et fonctionne parfaitement ! Le problème c’est le temps, parfois je me souviens du système public du Brésil. Par ailleurs, Maurice a attendu la date de sa chirurgie presque quatre mois! À Montréal, ce serait presque qu’une année. Si une personne a besoin d’une chirurgie urgente elle va se faire opérer immédiatement avec un urgentologue.
Nous sommes arrivé ici au hôpital à huit heure et dix. La chirurgie débutera à dix heure et demi.
La première infirmière, très maquillée, a posé quelques questions et a vérifié la pression artérielle. Elle donné un guide de la chirurgie avec toutes les explications sur le processus.
À neuf heure et vingt est arrivée l’autre infirmière.
À dix heure et vingt un monsieur est arrivé et a amené Maurice à la salle de chirurgie.
J’ai commencé à lire un roman québécois : « Les enfant de ma vie » de Gabrielle Roy. Une excellente histoire!
Ici nous sommes dans une chambre collective. Il y a six lits qui sont séparés avec des rideaux.
À nos côtés, des personnes anglophones. Je me sens comme si j’étais dans un film.
Quand nous sommes arrivés je me suis rappelé du film «Les invasions barbares».
Je suis sortie de la chambre quelques minutes et puis j’ai entendu la message :
«Retournez à votre chambre s’il vous plaît, pour ne pas vous faire voler».
Maurice est revenu à la chambre vers midi moins dix. J’ai appelé Sébastien et il est venu nous chercher.
Fin de la journée à l'hôpital. Maurice va rester en repos trente jours à la maison.
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